26 avril 2010

Destockage !






Quelques galettes et carrés des années 80 à la vente.
Pour faire simple 550 euros la galette et 100 euros la carré.
Mon email est tout en bas de cette page pour ceux qui auraient des questions.

13 mars 2008

Les Dan Cong de Tea Habitat

A la suite de l’article d’Emmanuel, je me suis laissé tenter par une sélection de Dan Cong proposée par Imen, du blog Tea Obsession. J’ai bien entendu demandé le fameux set à $13 mais également profité de la commande pour aborder des thés plus coûteux. J’ai demandé à Imen quelle était sa suggestion, je l’ai suivie, et j’ai donc reçu le package de 6 Dan Cong à $88 « Eveything new ». Le set à $13 ne m’a finalement pas été compté et j’ai reçu deux échantillons en plus…
54€, 14 thés, 100g…. De quoi s’amuser !

Je commence par les grades « commerciaux », ceux la même qu’Emmanuel a dégustés.
J’ai volontairement évité de lire ses propres notes pour ne pas être influencé.





Fall orchid 07 : la pêche au sirop à sec, monocorde mais parlant. En bouche le goût est également direct mais la question se pose : c’est un Dan Cong ? Bof, faute de mieux alors. Ceci dit à $6 les 30g c’est un bon compagnon pour les assoiffés mais pas pour une dégustation dans les règles de l’art. Un peu comme acheter un cigare fait en chutes de havane.

Honey orchid 07 : $9/30g mangue, pêche etc. Très simple mais bien fait. La pêche est bien là, sans amertume. C’est bon et pas prise de tête. Clairement un thé de bouche avec beaucoup de
mâche. Un cran au dessus du Fall Orchid 07 pour un usage similaire.

Yu Lan Xiang 07 : $6/30g. Sans intérêt. Amer.


Da Yu We 07 : $9/30g Même commentaires pour que les autres « grades commerciaux ». celui-ci parait plus léger, plus floral, mais attention à l’infusion qui peut devenir amère.

Bref ce n’est pas génial mais le prix est imbattable. Doit-on les acheter pour autant ?
Disons que ça a le mérite d’exister et de mette en valeur les thés plus chers. Au moins on comprend la différence de prix… Pour les échantillons suivants du pack à $88 et disposant de 10g à chaque fois, j’ai pu goûter à deux reprises.

07 Xing Ren Xiang
: $28/30g (M3T : 48€/ 30g) galette bretonne ! Un régal de gourmand. Très proche dans ma mémoire de celui de la M3T que j’avais bu. Mais la mémoire…
En tout cas le plaisir est là pour une somme très correcte.

07 Zhi Lan Xiang Lao Cong - Orchid Fragrance $28/30g : Plus riche que le précédent, plus long en gorge aussi, plus fleuri mais accroche plus également quant on le pousse. Sans doute un des plus intéressants mais aussi plus délicat.

07 Zhi Lan Xiang Ping Jai Tou - Orchid Fragrance $25/30g : Pas d’avis ? je n’arrive pas à m’exciter.

07 Guo Ba Xian - Zhi Lan Xiang Fragrance $63/30g : infusion cristalline, sans doute très bon et tout mais il me laisse de marbre. Plait beaucoup à Laurence.

07 Gold Medalist Honey Orchid #2 $30/30g Très fort et riche en goût : un bouillon cube
de DC Par contre ce n’est pas très fin… Miam miam mais pour la délicatesse on repasse.

07 Wu Dong You Hua - Pomelo Flower Fragrance $22/30g. TRES parfumé. Superbe.

Enfin les deux échantillons gratuits :

Po Tou : $25/30g acidité fruitée de la pâte de fruit, quelques notes de caramel au beurre salée.
En bouche : rond, beurré, vanillé. Pas exubérant mais bien fait et ne dépareillerait sur la carte de maisons plus prestigieuses. A froid les parfums floraux ressortent plus nettement. Un bon thé.

Huang Zhi Xiang « orange » 07
: $19/30g Une belle pureté en bouche (peut être parce que je le déguste après une tranche de jambon persillé de chez Verot ?)

Voilà. Résultat beaucoup d’amusement et de plaisir pour une somme raisonnable.
Deux thés m’ont vraiment enthousiasmé : le Wu Dong You Hua et le Zhi Lan Xian Lao Cong.
Je commande prochainement d’autant plus que l’Euro à $1,55 les rend imbattable en rapport prix/plaisir.
Voilà j’ai désormais un fournisseur en Dan Cong. Tea Masters me ravi pour les thés de Taïwan
mais j’attends toujours de trouver un fournisseur de Rochers qui puisse rivaliser avec l’excellence de l’offre de la Maison des 3 thés.

07 février 2008


Bonne année les chinois !



15 janvier 2008



Plusieurs remarques. J'accumule ça depuis plusieurs semaines sans avoir le temps d'en parler, car la doseuse à Guigoz à remplacer ma Roberval à thé…


L’usage du zhong est aisé et n’est pas technique : Je vous le dis mes frères : arrêter de vous pignoler avec le grammage et la température de votre eau : c’est à fond et à fond ! Point.
Comme pour le Gong Fu Cha, il faut de la quantité et de la célérité. Massif et court ! Sauf pour les jeunes Pu-Erhs où la tisane leurs va mieux au teint : 180° (pas la température, le demi tour !) : on gramme léger et on infuse longtemps.
Pour faire monter un zhong en température : Il suffit de l'arroser copieusement d'eau bouillante comme on le ferait pour une Yixing. Pour ça il faut une table à thé sinon on s'arrose les genoux...

A propos de grammage : il faut arrêter d’utiliser la pince à épiler pour doser les Pu-erhs anciens !! Philippe, oui, c’est toi dont je parle mon ami ! Tu ne crois pas qu’il y a un malaise à utiliser tes théières minuscules avec ton grammage de piaf pour faire des économies de bout de chandelles ? Oui tes vénérables galettes sont chères, mais as-tu compté ce que tu as dépensé en Yixing ?

Autre chose : Qu'est ce que c'est que cette mode d'appeler toutes les Yixing des "Zhuni" ?? Il n'y a pas plus de "Zhuni modernes" que de beurre au fiacre à mon avis. L'appellation est trompeuse et sans intérêt à mon sens. C'est comme appeler un piano laqué un Bösendorfer simplement parce qu'il en a l'aspect et comme dirait André Pousse : "Ce n'est pas parce qu'il y marqué Bénédictine sur les chiottes que c'en est !".

Enfin, un mot sur le commentaire de Flo sur le blog Cha-U-Thé, à propose du Da Yu Ling :
Bien vu le coup de la minéralité du Da Yu Ling et de certains Rochers. C'est ce qui fait que je trouve les Da Yu Ling que j'ai goûtés "chiants". Avec le temps et ma petite expérience je fais de moins en moins de dégustations techniques (tasse à sentir & co) et mon approche est plus globale et primaire : "miam-miam c'est bon ce truc" ou "trop cher pour le prix. Ils veulent nous dire quoi là ??"
Le "ils veulent nous dire quoi là ?? " est généralement réservé aux thés les plus chers qui ne me procurent pas un plaisir immédiat. S'il faut chercher pourquoi il est cher, je passe la main... Un exemple ? Les Gao Shan Cha 11 et 14 de la M3T. Ils sont censés être le fleuron des GSC proposés dans cette auguste Maison mais mon expression lorsque j’en bois est proche de celle d’une coquille Saint-Jacques. Sans le corail bien sûr.
Bref, après avoir fait mon étonné auprès du Maître de cérémonie : « comment se fait-il que les GSC de Tea Masters me procurent un plaisir immédiat et que là je ne ressente rien ? »
La réponse fût : « c’est comme ça que doivent être les Gao Chen Sha pour qu’ils expriment leurs terroirs». Curieux, car moi c’est la version sans expression de terroir que je préfère…
Bref après analyse, il semble que les GSC de la M3T sont tous torréfiés pour une meilleure conservation, ce qui leur confère un goût différent des GSC « frais »…

Enfin dernière remarque est malheureusement encore au détriment de la M3T : la comparaison récente d’un haut de gamme de la M3T : le « Bai Hao Wulong 2 » avec le « Bai Hao Wulong « perfect » de TM. J’attendais une bataille en rangs serrés où les protagonistes se rendraient coups pour coups. Mon souvenir du BHW2 bu il y a quelques années était impérissable : notes de roses, de lychee etc. Magnifique. Hélas la récolte de cette année est loin de refléter le souvenir que j’en avais et il faut bien avouer que le BHW « perfect » a clairement dominé les débats, que ce soit en terme de finesse, de parfums ou de longueur en bouche. Raphaël (Blackteapot) qui m’accompagnait dans une dégustation que je lui proposais en aveugle a même eu la sensation de boire le même thé mais dans un état de santé proche la grippe en ce qui concerne le Bai Hao Wulong 2… Aïe !

03 décembre 2007

En vrac.

Après plusieurs mois d'absence je vous livre quelques réflexions, observations et dégustations.
Commentaires sans valeurs absolues, même pour moi !


Yixing en terres "épuisées" vs théières modernes ?

Je ne pense pas que les théières "épuisées" soient meilleures intrinséquement ou plus aptes à transcender une infusion, surtout avec des thés de qualités ordinaires qui ne souffrent pas d'être poussés dans leurs retranchements (amertume, astringence, etc.).
En revanche certaines terres épuisées, les plus dures d'entres elles, permettent de tenir la température un très long laps de temps, et donc de tirer la substantifique moëlle des thés les plus aboutis.
Aucunes des taïwanaises de la Maison des 3 thés que j'ai pu tester ni la théière en "Zhuni moderne" de Teamasters ne parviennent à tenir la chaleur aussi longtemps que certaines de mes yixing en terre épuisées.
Donc pour pousser un vieux Pu-Erh sheng (par exemple) à exprimer sa minéralité rien ne vaut une terre épuisée DURE. Les Duan Ni et autres terres épuisées cuites à moins hautes températures ou en terres plus souples ne tiennent pas la route et sont d'un investissement trop coûteux par rapport à une taïwanaise de belle facture.
Les taïwanaises (M3T) et chinoises modernes que vend Teamasters sont parfaites et suffisantes dans la grande majorité des cas mais il faut s'en servir. Cela semble une évidence mais mettre au repos une théière pour quelques semaines c'est la condamner à déperir, se flétrir, devenir exsangue.

Le zhong ? formidable instrument comme Raphaël l'a souligné et qui peut servir à tous les thés, mais plus encore que la théière le zhong ne pardonne pas aux thés médiocres.

Deux modes d'utilisations :

"flash", façon shoot à la Michel (Le Pete Doherty du Pu-Erh), avec un grammage généreux, en versant l'eau bouillante très rapidement et en infusant quelques secondes.

"Broadband", façon Raphaël (dit "La tisannière") en dosant léger (2g), en versant l'eau plus lentement et en poussant l'infusion au delà de la minute.


Quel est le goût d'un Gao Shan Sha ?

C'est la question que je me suis posé et que je continue à me poser après avoir goûter plusieurs références de Teamaster (Shan Lin Shi, Li Shan, Da Yu Ling), de Camelia Sinensis (Lishan, Ali Shan de M. Li, Ali Shan de M.Chen, Dayu Lin de M. Chang)) et de la M3T (3,4,11,14).
J'ai découvert ou plutôt redécouvert ces thés en me régalant du Li Shan de printemps 2007 de Teamasters : un bonheur de fraîcheur, de présence et d'immédiateté. Un thé de
soif assurément. Equilibré et sans prétention il a fait mon bonheur plusieurs mois durant.
La source s'épuisant j'ai tenté de retrouver un goût similaire à la Maison des 3 thés. Déception. Une qualité indéniable mais l'oxydation plus poussée leur confère un goût plus proche d'un Dong Ding "classique" que ce qui me semblait être le goût Gao Shan Cha trouvé dans le Li Shan de TM (et ceux de camellia Sinensis).
Est-ce que l'approche de la M3T est conservatrice et ne souhaite pas verser dans le modernisme ? Peut-être.
En fait ces deux écoles supposées me rappelent dans le domaine du vin les extractions à froid, modernes, qui visent à mettre en avant la fraîcheur, le fruité, par opposition aux extractions longues, classiques, qui donnent des vins plus sur la réserve dans leurs primes jeunesses.

Où est la vérité ? Je ne sais pas et je ne pense pas que ce soit important.

Quoiqu'il en soit je préfère indéniablement les Gao Shan Cha dans leurs versions primesautières, celles proposées par TM, alors que les Dong Ding me plaisent d'avantage en version "classique", plus oxydés. Pour un tarif sensiblement équivalent le DD "classique" de TM et le DD n°3 de la M3T sont deux très bons produits. Le DD de M. Nen Yu du Camellia Sinensis est un cran en dessous mais loin d'être mauvais.

Pour les amateurs de Dong Ding vieillis, la M3T vient de remettre à la carte son n°8, un Dong Ding de 1991. Savoureux et comme toujours à la M3T une très grande maîtrise des torréfactions qui font passer les Wulongs vieillis de la concurence pour des articles promotionnels des "Charbonnage de France".

07 juillet 2007

Wulong le retour


Pour ceux qui s'étonnent de mon absence momentanée sur les ondes théifères, c'est simplement que je n'ai rien à dire de particulier en ce moment. Du moins sur les Pu-erhs.

J'ai stoppé toutes dégustations de Pu-erhs jeunes, que je ne supporte plus. Trop d'échantillons, trop de merdes imbuvables et sans intérêts.

Il n'y a rien à faire le Pu-erh c'est quand même meilleur avec 20 ans derrière le collet.

Je suis donc en ce moment en pleine redécouverte, salvatrice, des Wulongs.

Je me régale.

C'est grâce à Michel qui m'a apporté quelques grammes de Dong Ding que j'ai redécouvert cette famille dont j'avais mis les dégustations en jachères.

Quelle merveille que ce Dong Ding "traditionnel" de TeaMasters, ou ces Dong Ding #2 et #4 de la M3T aux arômes floraux, miellés...

Je n'oublie pas non plus les Yen Cha (Wuyi > rochers) avec un Da Hong Pao #3 d'anthologie par sa puissance et sa transparence, sa pureté. La "Beauté Académique #2" est également très beau, bien que plus discret dans son approche...

Bref je m'éclate ! Je tourne avec 3 théières au bureau et je me lance dans des infusions épiques de Dong Ding : 4g pendant 10 minutes en taïwanaise... Là où un wulong de basse extraction aurait été stressé et aurait sans doute rendu les armes, le DD#2 m'a injecté de miel les vaisseaux occulaires. Machoire tombante, j'ai réussi à pousser des cris de cachalot échoué. C'était magnifique.

Bref je ratrappe le temps perdu sur cette immense famille...

Et vous des souvenirs de dégustations mémorables ?

05 juin 2007

La dégustation du Pu-Erh pour le débutant

La dégustation pour le débutant en 8 volumes. Accrochez vous au tabouret il y en a pour plus de 20 minutes. Pu-Erh d'accompagnement recommandé.